Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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11.09 - De l’autre côté
It Takes You Away
Sur les rives d'un fjord norvégien, le Docteur, Ryan, Graham et Yasmin découvrent un chalet isolé. Ils y trouvent Hanne, une jeune fille aveugle, qui attend désespérément son père alors qu'une créature aux rugissements féroces rode dans les bois alentours. Cependant, Graham découvre une autre menace : le miroir dans une chambre à l'étage est en réalité un portail vers un lieu étrange et dangereux...
Diffusion originale : 02 décembre 2018
Diffusion française :
02 décembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Jamie Childs
Scénariste.s :
Ed Hime
Guest.s :
Sharon D. Clarke
,
Lisa Stokke
,
Ellie Wallwork
,
Kevin Eldon
,
Christian Rubeck
,
Eleanor Wallwork
Tous les avis
Avis défavorable | Déposé le 22 avril 2022 à 16:22 |
Franchement, on n'a pas vu le même épisode : ennuyeux au possible, totalement raté, une gamine tête à claques, des compagnons et une Docteure complètement cons... j'en peux plus sérieux. |
Avis favorable | Déposé le 10 décembre 2018 à 17:07 |
Spoiler
Le découpage en trois parties de cet épisode est sa force mais aussi sa faiblesse. C'est sa force car chaque acte contredit le précédent, déjouant les pronostics du spectateur. La chasse au monstre dans la forêt promise qui se transforme en chasse au père dans un monde glauque avant de devenir un monde parallèle où le père fuit de son plein gré. C'est une structure intéressante et qui apporte pas mal de diversité. Mais c'est aussi sa faiblesse. D'une part parce que les actes ne sont pas bien équilibrés. Si l'intro est plutôt bien réalisée à défaut d'être originale, la seconde partie avec le monstre et ses mites est clairement décevante et s'approche plus du remplissage qu'autre chose. Le troisième acte relève néanmoins fièrement la tête en proposant un concept original et bienvenue et donne l'occasion à Graham de se confronter une bonne fois à son deuil et au docteur de se confronter à un être relativement similaire. D'autre part, les liens entre les actes sont très limités et contradictoires. Si le miroir reste la porte de passage et reste commun à tous, les autres détails autour varient au bon vouloir du script. la seconde partie, par exemple, nous montre la difficulté pour retrouvé son chemin dans le monde intermédiaire : le docteur tire une ficelle, qui est coupée, et ils finissent par se retrouver de l'autre côté du miroir car ils se sont paumés. Dans le troisième acte, pour le retour, aucun soucis, tout le monde trouve son chemin sans problème. Idem pour les mites : elles attaquent les gens qui courent dans l'acte 2, aucun problème dans l'acte 3. La motivation du père reste relativement ténue et la résolution un poil facile : merde, il abandonnait et terrorisait sa fille aveugle dans une cabane au fond de la Norvège... Bref, si l'épisode n'est pas déplaisant ni foncièrement mauvais, il comporte tout de même une multitude de petits détails qui l'empêchent de vraiment fonctionner correctement. Dommage parce que le concept était sympa. Grenouille <3 |
Avis neutre | Déposé le 06 décembre 2018 à 15:26 |
Déjà neuf épisodes et je trouve que Ryan n'arrive toujours pas à se débarrasser de son côté "compagnon le moins intéressant du trio". C'est dommage surtout quand Graham et Yaz réussissent parfois à avoir des fulgurances. Pour le reste, c'était un peu divertissant (malgré l'idée du solitruc) donc suffisant à mes yeux. |
Avis défavorable | Déposé le 04 décembre 2018 à 16:12 |
Chouette, un concept entièrement original et hyper intéréssant au potentiel titanesque qui permet un apport énorme de mythologie en plus de pouvoir être lié à toute la mythologie déjà préexistante ! Ouais, bah non. It takes you away est un épisode intéréssant ayant l'avantage de faire tout ce que la saison avait manqué de faire pour le moment, même si maladroitement, en s'occupant de manière concrète de Graham et de Ryan, de caractériser Ryan un peu plus profondément, et d'offrir un véritable concept de SF. Sauf qu'il s'avère que la série est vraisemblablement plus intéréssée par des propos politiques peu marquants et peu subtils plutôt que de s'emmerder à construire une mythologie pouvant marquer l'histoire et en profiter pour disserter de manière mémorable sur Le Docteur. Comme son épisode précédent mais de manière pitoyablement différente, It takes you away est flemmard au possible (et possiblement saboté par un Chibnall qui s'emmerde de manière définitive à son poste, je vois que cette solution) en retirant sa première menace de la manière la plus gratuite et stupide possible, en résolvant sa seconde sans que quelqu'un n'en aie quelque chose à cirer et en finissant sa troisième sur une quasi-trahison de ce que l'épisode avait pourtant à offrir comme possibilités. Chibnall et les producteurs ne sont pas intéréssé par le fait de créer des personnages, par le fait de créer une dynamique, par le fait de créer une mythologie, de créer un ensemble qui pourrait réellement susciter un minimum d'intérêt. Ils ne veulent même pas s'occuper de leur semblant de thématique à la platitude légendaire où les débuts de conséquences sont littéralement absents de la saison. Il n'y a plus que de la pseudo-politique qui intéresse la série, sans réel impact ou intérêt car il faut que ça aille de pair avec un véritable tout formé par le show pour que ça soit efficace. |
Avis défavorable | Déposé le 04 décembre 2018 à 08:52 |
Tiens, Moffat a laissé un script en partant? Car on est vraiment dans cela, ces histoires qui sautillent d'une idée à une autre, en les survolant et en donnant une impression de gâchis, tel une corde qui sert à se repérer dans une grotte qu'on coupe, qu'on retrouve, mais qui au final ne sert à rien du tout. Et tout ça pour terminer sur une scène où la Docteur parle ... à une grenouille. Non, mais, c'est sérieux, ça? Mais j'avais lâché depuis un moment, depuis le pourquoi du comment du monstre dans la foret. J'ai trouvé l'idée du père qui terrorise sa fille aveugle et l'enferme dans sa maison d'une débilité sans nom. C'était nul et bâclé comme explication. Ensuite est arrivé le concept du Solitract, un truc énorme, une idée qui pourrait servir à créer une mythologie, à un fil rouge d'une saison. Mais non, on en parle, on en fait une grenouille parlante, puis voilà, dix minutes après, on passe à autre chose. C'est très Moffian dans l'esprit. Il reste la partie dans la grotte avec le monstre à 7 estomacs et les mites mangeuses de chair qui étaient sympa, car le reste c'est vraiment trop nul. |
Avis favorable | Déposé le 03 décembre 2018 à 21:22 |
On atteind ici le point critique qu'il fallait pas atteindre, en tout cas, pas aussi tôt : celui de se dire que le précédent showrunner aurait fait mieux. Car cette fin est une formidable occasion gachée. L'occasion révé mais totalement non saisi de faire confronter le docteur avec une ou un proche disparu.e. L'occasion unique de donner le contre-point au formidable "The God Complex". Et ça aurait pu être n'importe qui. N'importe quoi même. Le docteur mentionne d'ailleurs sa grand mère (pour la première fois ?) et j'ai vraiment cru qu'on allait tout droit vers ça. Il fallait juste une idée, une seule... Malheureusement, après un showrunning de six saisons bouillonant de trop plein d'idées, Chris Chibnall semble nous garantir une chose : d'enchainer les épisodes platement, comme la série en a produit tant depuis 50 ans. Des loners immédiatement oubliés après visionnage. Car au final et jusqu'à là dans son run, c'est bel et bien la prise de risque qui a été "take away". |
Avis favorable | Déposé le 03 décembre 2018 à 12:27 |
Spoiler
Je suis assez fan de It Takes You Away, même s'il était assez déconcertant au départ. L'épisode le plus atypique de la saison, ce qui fait du bien. 90% de l'épisode est vachement très bien. Les concepts de SF sont intéressants. Le tout est une jolie métaphore sur les relations qui nous évincent du vrai monde, que ce soit les relations amoureuses nocives, les amitiés qui ne marchent plus, et surtout, le deuil. Le dernier acte à ce sujet est une franche réussite. Et puis... c'est quoi cette idée d'univers conscient dans le corps d'une grenouille prenant la voix de Grace ? UNE GRENOUILLE SUR UNE CHAISE EN GUISE D'UNIVERS CONSCIENT ? Ce décalage total de ton ruine un peu le potentiel de la fin pour moi. Imaginez cet épisode dans le cadre d'une saison avec un showrunner qui n'hésiterait pas à injecter de la mythologie. Et avec une scène de fin plus longue. On aurait eu un vrai climax. Peut-être avec une figure importante pour le Docteur. Elle-même ? sa grand-mère qu'elle mentionne dans l'épisode pour la première fois ? la grange de Gallifrey ? Susan ? Un compagnon mort ? Une ancienne incarnation du Docteur ? Quelqu'un de son passé que nous n'avions pas encore vu ? N'IMPORTE QUOI D'AUTRE QU'UNE GRENOUILLE QUI N'A DE SENS QUE POUR GRACE ET GRAHAM ? D'autant que la grenouille n'est même pas un concept auquel le spectateur peut se raccrocher, car il est créé spécialement pour l'épisode (ils auraient pu prendre, par exemple, une Grace plus jeune ou un Ryan plus jeune, etc.). C'est dommage car le speech précédent commençait vraiment à donner à Jodie de quoi jouer et de quoi prouver que son incarnation du Docteur peut avoir de l'ampleur.
C'est mon moment préféré de Jodie dans sa première saison, je crois. La musique de ce passage (et de tout le dernier tiers de l'épisode) est d'ailleurs envoûtante et très réussie. Le reste n'est pas non plus exempt de défauts : le passage dans l'antizone possède une absence de soin des détails assez alarmante (la lumière nécessaire quand ça arrange les scénaristes, le faible niveau d'explication sur l'origine de Ruben ou des mites, le fait que ce soit probablement un des passages le plus cheap dans une saison visuellement léchée). Comme dit le Docteur, "on a seulement gratté la surface" de ce concept de Solitract. Dans le cadre d'un épisode, c'est suffisant, mais à nouveau, la fin aurait mérité plus d'ambition, plus de folie. Il est dommage que Ryan n'ait pas pu mettre les pieds un seul instant dans l'univers du Solitract ni revoir Grace, pour les besoins du scénario. Une autre preuve que trois compagnons étaient de trop. Ryan n'était d'ailleurs pourtant pas si mal dans l'épisode en vrai, sa relation avec Hanne est probablement la meilleure chose qu'il ait eu pour le moment. Cet épisode est extrêmement difficile à noter. Entre les mains d'un scénariste plus compétent et d'un recalibrage de la fin de l'histoire, cela aurait pu être un chef d'oeuvre. En l'état, c'est probablement ma plus grosse frustration de la saison... mais aussi un des épisodes que je retiens le plus, que je trouve le plus original et le plus intéressant. L'ambiance, le concept et le ton de l'épisode, étaient tellement uniques, ils auraient pu vraiment en faire quelque chose de dingue. Ils en font tout de même un épisode assez mémorable. C'est un épisode très symptomatique de la saison en fait. Dans une autre saison, on aurait pu prendre des risques et innover sur le Docteur, sans se contenter de faire une saison sur les "fondamentaux". D'un autre côté, comme cet épisode est dans cette saison en particulier, le fait qu'il soit aussi onirique et poétique, et qu'il comporte mine de rien pas mal de réfs, de bons dialogues et de bons concepts, lui permet de se détacher. |
Avis favorable | Déposé le 03 décembre 2018 à 10:43 |
Spoiler
On est au point où la saison 11 n’a plus de possibilité de rédemption, et où chaque bon épisode est presque un joyeux accident dans un amas d’épisodes misérables ou révoltants. Mais “It Takes You Away” brille surtout par sa sincérité. En fait, pour être juste, c’est pas un script tout à fait compétent, et l’exécution peut parfois ne pas marcher. Mais il renferme quand même quelque chose d'émouvant, brillant et jamais vu, qui en fait autre chose qu'un bête morceau de Doctor Who. Hime a en effet une plume joyeuse et enfantine qui ne peut pas être contenue en 45 minutes et qui, pour le pire, donne un résultat complètement déstructuré et bourré de trous, mais, pour le meilleur, un voyage surprenant qui tire les personnages vers le haut. C’est certes une histoire qui déjoue les attentes, mais son travail de caractérisation reste en effet toujours très juste, et simplement cohérent. En fait “It Takes You Away” est un gros jeu de miroir, et chacun(e) trouve donc dans son reflet ses propres angoisses. Mais chacun apprend aussi à les surmonter au contact des autres. Ryan projette par exemple sur Hanne son propre abandon. Mais il comprend aussi qu’il doit communiquer pour avancer. Graham, comme Erick, fait face au deuil. Mais il voit comment ce deuil au final l’emprisonne et l’éloigne même de Ryan. Et le Docteur, enfin, dans une scène aussi absurde que géniale, fait face à une grenouille cosmique qui prend d’autres visages pour se faire accepter, mais non seulement elle affronte donc quelqu’un comme elle, mais en plus, elle ne s’en sort que par la force de sa compassion. On est en 2018, et la série va mal. Mais une grenouille sur une chaise permet donc enfin au Docteur d’être le Docteur. |
Avis favorable | Déposé le 03 décembre 2018 à 07:30 |
Spoiler
The Doctor's Wife x Twin Peaks ? C'était tellement bien ! Malheureusement cet épisode confirme que les meilleurs épis de la saison sont ceux qui ne sont pas écris par le showrunner, ce qui fait très très peur pour la suite. Le 10 déterminera si le run Chibnall va vraiment être un enfer ou juste médiocre.. Cet épisode aurait été dans l'ère Davies ou Moffat il aurait été un chef d'oeuvre, imaginez ce qu'aurait donné le climax dans l'univers alternatif avec des bons personnages ! Bon maintenenant que j'ai bien fait mon hater, c'était le meilleur épisode de cette saison. Un beau message passé subtilement et un des meilleur "antagoniste" de la saison. 5 minutes de plus pour la dernière scène n'aurait pas fait de mal, surtout vu l'excellente performance de Jodie, ça fait 2 épisodes d'affilés qu'elle donne un speech assez génial et elle a une façon très... douce de faire passer ses idéaux. J'aime beaucoup ça, surtout après Capaldi Jamais je n'aurais cru être ému par un univers qui se sent seul et qui parle à travers une grenouille utilisant la voix d'une personne morte ! Du génie. |
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Et bien moi, je l'ai trouvé cool, cet épisode. Je trouve l'idée de départ assez originale, et c'est une façon plutôt intéressante d'aborder la gestion du deuil. L'"anti-zone" n'était par contre pas nécessaire et avait un côté "Stranger Things" avant l'heure relativement oubliable.
Mais j'avoue être cliente de cette petite grenouille mignonne qui devient copine avec le Docteur. Ca n'a pas de sens, mais pas plus que des extra-terrestres qui pètent ou des sapins tueurs !